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le monde à l'envers

De Quito a Guayaquil

Ca y est. Nous voilà en Amérique du sud. Nous sommes très contents de découvrir de nouveaux paysages. Il est vrai que les pays d’Amérique centrale sont différents les uns des autres mais avec l’Amérique du sud, le changement est plus radicale. Tout d’abord l’altitude, nous avons atterri à Quito, la capitale de l’Equateur, située à 2850 mètres au-dessus du niveau de la mer. Cette différence d’altitude a un effet sur les températures. Elles sont, en effet, vraiment différentes de celle que nous avions en Amérique Centrale. Il n’était pas rare d’avoir au-delà des 35 degrés au Nicaragua. Ici c’est plutôt 25 degrés dans la journée et à peine 10 le soir. Dès que le soleil se cache, il a tendance à faire assez frisquet.

Quito est une ville qui se trouve dans une vallée assez étroite. Elle est donc tout en longueur avec de nombreux quartiers. Nous avons à peine eu le temps de poser nos valises à Quito qu’il était temps de repartir pour rejoindre un petit village situé à une soixantaine de kilomètres au nord: Otavalo. Ce village est connu pour son marché typique qui attire tous les dimanche les paysans des villages alentours. Nous sommes arrivés dans ce village la veille du marché. Il y avait déjà quelques étales sur la place principale. Nous avons donc commencé à arpenter les rues et à gouter les premières spécialités locales, notamment des plats à base de maïs ou encore une sorte de meringue non cuite (blanc d’œuf monté en neige et très très sucré : Diabétique s’abstenir…) servie sur un cornet de glace. Une autre particularité culinaire, c’est la soupe. Nous la retrouvons à chaque repas. Mais bon, il faut dire que tout le monde est content de pouvoir se réchauffer les mains sur son bol. Les soupes sont très copieuses, on y trouve souvent des morceaux de viande, des pommes de terre en morceaux et du riz. Dans la soirée, certains marchands avaient commencé à installer leur banc. Au petit matin, les rues étaient méconnaissables, les marchands étaient présents de chaque côté des rues et le centre du village était devenu complètement piéton. L’ambiance était vraiment sympathique. Une des particularités de ce marché est le marché aux bestiaux qui se tient à une centaine de mètres du centre. Pour le rejoindre, c’est assez facile, il suffit de suivre les personnes qui ont des animaux en laisse, notamment des cochons. Nous nous sommes ainsi retrouvés dans un champ de terre où les paysans du coin vendent leurs chèvres, cochons, vaches et taureaux. Le prix d’un cochon est environ de 100 dollars. Heureusement qu’il y a des limites de poids pour les bagages en soute sinon Sabrina aurait peut-être eu l’idée de se ramener un cochon équatorien. Nous avons ensuite traversé le quartier de la volaille, il y a tous les types de poules et coqs, souvent tenus par les pattes, la tête en bas. De nombreux cochons d’inde sont aussi à vendre dans cette rue. Mais ce n’est pas un animal de compagnie ici, c’est juste un bon plat équatorien qui est souvent mangé comme plat de fête. Nous avons également fait un tour dans le marché de fruits et légumes avant de rejoindre le marché d’artisanat où les touristes commençaient à affluer. Des excursions à la journée sont organisées de Quito tous les dimanches pour venir voir ce marché. Bien que touristique, ce marché vaut vraiment le coup d’œil. 

Après une bonne soupe, nous étions prêts pour une petite balade dans les alentours. C’est à pied que nous nous sommes rendus sur le sommet d’une des collines qui entourent la ville d’Otavalo. De nombreux sentiers de terre partent de la ville pour rejoindre les sommets. De là, une magnifique vue sur le lac San Pablo s’est offerte à nous. Sabrina a bien failli ne jamais voir cette vue.  En effet, de nombreux chiens étaient présents sur les chemins. Ils aboyaient tous et semblaient assez hargneux mais en général, il suffisait de lever les bras comme si on voulait leur lancer une pierre et cela suffisait à les faire reculer.  En voyant des chiens à chaque coin de chemin, Sabrina a pris un bâton mais cela ne s’est pas avéré être une bonne solution. Car face au bâton, les chiens sont devenus plus agressifs et Sabrina s’est vite retrouvée encerclée par quatre chiens aux crocs bien aiguisés. Heureusement pour elle, ses cris ont alerté la fille des propriétaires qui a pu calmer ses chiens rapidement. Aucune blessure mais une bonne montée d’adrénaline. Pour ceux qui se demandent ce que Pierre-Jean faisait face aux cris de Sabrina, et bien il reculait gentiment pour ne pas attirer les chiens vers lui. Le lendemain, nous nous sommes rendus à la lagune de Cuicocha, où il est possible de randonner puis nous avons pu visiter quelques villages aux alentours et simplement regarder la façon de vivre des locaux. Il était ensuite temps de reprendre le bus pour rejoindre Quito. 

 

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Voilà où finit la laine de Lama...

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 Babe en laisse

 

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Et Marguerite prend la pause pour la photo !

 

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 Le plat "National"

 

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Voilà tous les ingrédients pour faire une bonne soupe.

 

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 Babe dans nos assiettes

 

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Le petit lac San Pablo au coeur des montagnes.

 

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 La lagune Cuicocha: une petite merveille de la nature.


C’est d’ailleurs à mi-chemin entre Otavalo et Quito que se trouve la latitude 0’0’0. En vrai touriste, nous nous sommes rendus sur le site de la "mitad del mundo". Et oui, à cet endroit, il possible d’avoir un pied dans l’hémisphère Nord et l’autre dans l’hémisphère Sud. Nous avons visité le musée français qui relate la mission géodésique française. En effet, une  polémique au sujet de la forme de la terre surgit au cours du XVIIIème siècle en France. Avait-elle la forme bien ronde d'une orange ou plutôt un peu aplatie comme un pamplemousse? Le roi Louis XIV ordonna à l'académie française de résoudre cette énigme et envoya deux expéditions, une au pôle nord et l'autre en Equateur, afin de mesurer un arc de méridien terrestre. Cette mission a permis de prouver que la terre était bien aplatie aux pôles mais a également permis de déterminer ou passait la ligne de l'équateur (c'est à dire la latitude 0'0'0'). Les calculs de ces scientifiques se sont avérés justes puisque la véritable ligne de l'équateur déterminée au XXème siècle à l'aide de la technologie GPS place la ligne de l'équateur à moins de 300 mètres de celle déterminée par la mission géodésique. Il y a également un musée assez loufoque qui permet de tester les lois de la nature dans l'hémisphère Nord, Sud et sur la ligne de l'équateur, notamment le sens de rotation de l'eau dans un évier, etc...


C'est ensuite à Quito que nous avons élu domicile pendant quelques jours, histoire de visiter la ville et de profiter de ses reliefs. Quito est plutôt une  ville moderne qui possède un très joli centre historique coloniale. Après avoir arpenté les rues du quartier historique, visité quelques musées, admiré la vue de la ville en haut d'un clocher et dépensé quelques billets dans les centres commerciaux modernes de la ville, nous avons mis le cap vers le sud.

 

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 Mon coeur balance entre l'hémisphère Nord et l'hémisphère Sud

 

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 Place centrale de Quito

 

https://static.blog4ever.com/2014/02/764671/DSC08258.jpgVue sur Quito de la basilique. 

Son ascension donne tellement le vertige qu'uniquement Pierre-Jean a pu profiter de cette magnifique vue.

 C'est à Latacunga que nous avons fait escale, petite ville dénuée de charme mais typique et bien placée pour se rendre au Volcan Cotopaxi. Ce volcan est le plus haut volcan actif de l'Equateur. Il a d'ailleurs déjà trois fois détruit la ville de Latacunga suite à des éruptions. La quatrième est peut-être proche car ce volcan s’est réveillé à peine deux mois après notre passage alors qu’il était en phase de dormance depuis 137 ans. La météo n'étant pas de notre côté à notre arrivée à Latacunga, nous n'avons pas pu affronter les parois de ce géant, ni même le voir d'ailleurs. Nous en avons donc profité pour faire une petite excursion à l'ouest de Latacunga dans des petits villages de montagne. Zumbahua, à 3800 mètres d'altitude, est connu pour son marché hebdomadaire, un des plus authentiques d'Equateur. Ici, le tourisme est encore peu développé et cela nous enchantait. En attendant le marché qui avait lieu le lendemain, nous sommes allés à la Lagune de Quilotoa, qui culmine à 3915 mètres. A cette altitude, il n'est pas question de se baigner. Avant même d'apercevoir la lagune, c'est le vent puissant et froid qui nous a surpris. C'est donc avec nos gants et notre bonnet que nous sommes descendus à la lagune. Malgré le froid, la vue était magnifique. Nous devons préciser une petite chose. A ces altitudes dépassant les 3500 mètres, il fait bon la journée grâce aux puissants rayons de soleil mais les nuits sont glaciales, souvent inferieurs à zéro degré. De plus, il est assez rare d’avoir le chauffage dans les hôtels bon marché. Du coup, les gants et le bonnet deviennent une deuxième peau.


Le lendemain, c'est un marché typique que nous avons découvert. Ici, contrairement à Otavalo, il y a peu de produits pour les touristes. Les habitants sont tous vêtus de leurs habits traditionnels et vendent leurs récoltes.  Le marché aux bestiaux qui se tient en retrait de la ville bat son plein vers 6h30 du matin et se termine vers 8h. C'est d'ailleurs dans ce marché que nous avons croisé nos premiers lamas, qui venaient malheureusement d'être vendus à un boucher. 
Nous n'avions pas eu de chance pour la visite du volcan Cotopaxi mais la roue tourne et c'est en parcourant les rues du marché que nous avons commencé à entendre de la musique. Plusieurs fanfares attendaient sur le côté de la place et jouaient chacune leur tour des musiques entrainantes. Nous avons ensuite appris que c'était jour de fête au village: la fête du corpus christi. Un énorme défilé composé d’adultes, d’enfants, de militaires regroupant des associations, des écoles et plusieurs fanfares avait lieu au cœur du village. Chaque  groupe de participants portait des vêtements très colorés et dansait au rythme de la musique. C'est devant la spécialité culinaire du pays, le cochon d'inde, que nous avons regardé ce magnifique défilé. Cette spécialité ne nous a pas laissé un souvenir impérissable, il y a en effet peu de viande à manger et celle-ci est plutôt dure. Cette petite escapade dans les montagnes équatoriennes nous a bien plu et nous a permis de voir des villages, des coutûmes et des habits traditionnels authentiques. Il est vrai que  le voyage en bus en comparaison du voyage à vélo permet un peu moins de se retrouver dans des endroits perdus. Nous avons en effet plus l'habitude de rejoindre les différents points touristiques sans obligatoirement faire d'arrêt au milieu.

 

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Waouh! Quelle vue!!!

 

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Marché aux bestiaux:  C'est le bordel mais c'est ça qu'on aime

 

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On le retrouvera probablement dans nos assiettes et sur notre bonnet. Snif!

 

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Et bien, avec ce régime "banane", c'est la constipation assurée

 

 

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Même avec des rafales a 110 km/h, aucune mèche ne dépassera

 

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Nouvelle tenue pour faire le ménage

 

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A la queue-leu-leu

 

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Il semblerait que DAECH soit arrivé en Equateur

 

C'est ainsi dans la ville touristique de Banos que nous nous sommes rendus à la suite de ce magnifique défilé. Banos est connue pour la qualité de ses eaux thermales mais également pour les paysages qui l'entourent. Située uniquement à 1800 mètres d'altitude, les températures sont donc plus clémentes et très appréciables. C'est à vélo que nous avons visité les alentours de Banos. En effet, en manque de vélo, enfin surtout Pierre-Jean, nous en avons loué pour la journée. Il est possible de parcourir une soixantaine de kilomètres majoritairement descendant qui longent un magnifique canyon et qui permet d’observer des changements de végétation au fur et à mesure de la descente. Ensuite, un minibus peut remonter les cyclistes qui le veulent. De plus, cette route est parsemée de paysages verdoyants et de petites randonnées donnant accès à de sympathiques cascades. A certains endroits, il y a même des petits « cable-cars » qui permettent de transporter les touristes d'un coté à l'autre du canyon à un prix vraiment dérisoire. Apres cette journée, un bon jus de canne à sucre, dont la culture est la spécialité de Banos, et une petite trempette aux sources thermales étaient bien mérités. Heureusement que notre guide du routard nous avait précisé qu'il ne fallait pas faire attention a la couleur de l'eau sinon on aurait peut-être fait demi-tour.

 

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Place centrale de Banos

 

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Retour aux sources...

 

 

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Pas aussi rapide que des montagnes russes.

 

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Douche gratuite

 

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Allez, c'est parti pour le plein de sucre!

 

Le Chimborazo est un volcan culminant à 6228 mètres d'altitude. Il peut être défini comme le plus haut sommet du monde, en le considérant comme le plus éloigné du centre de la terre. Ceci est dû à la forme aplatie de la terre aux pôles et au contraire renforcée à l'équateur. C'est donc à Riobamba que nous avons passé une nuit afin de pouvoir gravir une petite partie de ce géant. Il est facile d'accéder à un refuge situé à 4800 mètres d'altitude en voiture et ensuite de gravir 200 mètres afin de rejoindre le seconde refuge situé à 5000 mètres. A cette altitude, la quantité d'oxygène est moindre et l'ascension de 200 mètres de dénivelé est assez physique. Le jour de notre randonnée, le temps était plus ou moins dégagé nous laissant apercevoir le sommet à plusieurs reprises. Cependant, un vent d’une force assez rare, selon notre guide, nous a accompagnés dans cette ascension nous obligeant à nous accroupir et nous tenir au rocher pour grimper. Apres une bonne heure et demie de marche, on se trouvait au second refuge à 5000 mètres d'altitude, avec tout de même une petite pointe de fierté. Voici pour nous un nouveau record à dépasser.


C'est d'ailleurs sur les hauts-plateaux du Chimborazo que nous avons croisé des vigognes. En fait, il existe 3 type de camélidés: 
1) le lama que l'on connait tous, assez grand avec un poil assez ras. On en trouve de toutes les couleurs 
2) l'alpaga qui est quant à lui un peu plus petit que le Lama et avec beaucoup de poils (limite un nounours)
3) la vigogne qui a très peu de poil mais avec la particularité d'être très chauds et de couleur rousse. La vigogne pourrait presque s’apparenter à une biche. 

 

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Nous sommes rouges, sans souffle, extenués mais le challenge est accompli

 

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La petite vigogne sauvage

 

Un bus nous a ensuite emmenés à Cuenca, ville reconnue pour son architecture coloniale. Cette route de 6 heures en bus nous a fait traverser de magnifiques paysages andins, des montagnes cultivées jusqu'au sommet ce qui donne un patchwork de couleurs allant du marron au vert. Nous avons même eu l'impression d'aller un poil trop vite mais bon, notre billet pour les Galápagos nous attendait pour le 28 juin et il ne nous restait que quelques jours. Une fois arrivés à Cuenca, c'est une surprise beaucoup moins agréable qui nous attendait. En effet, le téléphone portable de Sabrina ainsi que notre porte-monnaie avaient disparu. Il a été facile pour nous avec le recul de nous apercevoir que la voleuse était la petite mamie (sans dents) qui suivait Pierre-Jean à la sortie du bus. Moral de cette histoire: toujours se méfier de l’eau qui dort. Bref, après avoir fait toutes les étapes nécessaires pour stopper le forfait, etc., nous avons pu visiter cette ville coloniale. Mais bon, cette petite mésaventure nous a tout de même mis un petit coup au moral et c'est donc sans grande motivation que nous avons arpenté les rues de cette ville. Nous avons tout de même pris le temps de visiter la fabrique de chapeau "Panama". En fait, ces chapeaux de paille ne sont pas originaires du Panama mais bien de l'Equateur. Il a été baptisé chapeau "Panama" car ce sont les ouvriers qui portaient ce chapeau lors de la construction du canal du Panama qui l’ont fait connaitre. 

 

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Que la montagne est belle...

 

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... comment peut-on s'imaginer?

 

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Vue sur la place centrale de Cuenca

 

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Lequel Sabrina va-t-elle choisir?

 

 Après quelques heures de bus, on mettait les pieds dans notre dernière destination de l’équateur : Guayaquil. Pourquoi sommes-nous venus ici? Pour prendre notre vol pour les Galápagos. Et oui, nous n’avons pas pu résister à découvrir ces iles mythiques. En effet, après quelques recherches, nous avons vu qu’il était possible de le faire sans y laisser un bras mais seulement une main. De plus, en lisant tous ces récits, notre envie d’y aller s’était décuplée. Prévoyants comme nous sommes, nous sommes arrivés une journée avant le grand départ. Donc pourquoi ne pas visiter cette ville balnéaire.


Dans cette deuxième plus grande ville de l’Equateur, les températures sont très agréables et tout est bien aménagé, les bords de mers possèdent de jolis sentiers agréables à parcourir aussi bien à pied qu’a roller ou vélo. La ville possède également de jolis bâtiments et des places ombragées où une cinquantaine d’iguanes ont élu domicile. Une particularité de la ville, dans le quartier Las Penas, est de posséder deux petites collines, revêtues de maisons très colorées. Pendant quelques instants, on se serait cru de retour à Guanajuato au Mexique. Au sommet de l’une d’elles, une jolie petite chapelle domine la ville. Ce fut une dernière journée très sympathique où le short et les tongs étaient déjà de sortie: un avant-gout des Galapagos.

 

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Voici la petite chapelle qui domine Guayaquil.

 

 

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01/09/2015
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