Japon
Obtention du visa
Il n'y pas besoin de visa pour les citoyens français. En effet un tampon est apposé par le douanier sur le passeport à l'arrivée à Tokyo. Il permet de séjourner durant 90 jours au Japon. Il est également bon à savoir que nous avons obtenu ce tampon sans aucun titre de transport pour quitter le Japon. Aucune question ne nous a été posée à ce sujet. Nous avions tout de même emporté une copie de nos relevés de compte pour prouver que nous possédions suffisamment de fonds pour acheter un vol retour.
Quitter l'aéroport
Vous pouvez lire nos mésaventures à ce sujet dans l'anecdote 1. Quitter l'aéroport par le bus est compliqué car les compagnies trouvent les cartons de vélo trop gros et ne les acceptent pas. Il reste donc la solution train et métro qui demande de faire 1 ou 2 changements suivant l'endroit de Tokyo où l'on souhaite se rendre. Il faut également savoir que la majorité des taxis de Tokyo n'acceptent pas les cartons de vélo.
Monnaie
Nous avions emmene une grosse somme en euros que nous avons echangee contre des yens au fur et a mesure de notre voyage. La plupart des banques acceptent les euros et il est facile de les changer. Le taux de change varie toutefois d'une banque a une autre et il ne faut donc pas hesiter a en faire plusieurs pour trouver la plus avantageuse. Avec le recul, le taux pratique a l'aeroport de Narita nous semble plutot correct. Sinon il est possible egalement de retirer de l'argent. Nous avions lu avant de partir que peu de distribiteurs acceptaient les cartes bancaires etrangeres. Pour etre sur de ne pas se faire refuser la transaction, il faut utiliser les distributeurs presents dans les seven/eleven. Nous avons fait un retrait de cette maniere et cela a tres bien fonctionne.
Nourriture
Au niveau culinaire, il est possible de se remplir l'estomac sans trop vider son portefeuille. En effet, pour des plats typiquement japonais, à base de riz ou de nouilles, il est possible de manger pour une dizaine d'euros a deux. De nombreuses cafeterias sont en effet presentes dans toutes les villes du Japon et proposent des prix tres competitifs. Les restaurants proposent egalement un menu du jour (teisoku) tres bon marche. Et pour les tres petits budgets, des plateaux repas autour de 3 euros peuvent etre achetes dans les superettes ou supermarches avec possibilite de les faire chauffer au four micro-ondes present a cote des caisses (c'est encore moins cher si on les achete apres 19h). L'eau du robinet peut sans probleme etre consomme et on en trouve partout. Les combini shop comme ils les appelent ici (seven/eleven, Lawson, Family mart,...) sont tres nombreux et permettent d'acheter les produits de premiere necessite. Ils se revelent egalement utiles pour faire le plein d'eau avant le campement car ils sont tous pourvus de toilettes.
Camping sauvage
Malgré la forte densité de population, il est facile de faire du camping "sauvage" au Japon. Nous avons mis sauvage entre guillemets car la plupart de nos campements se sont faits en ville. En effet, il est assez difficile de camper en forêt comme on le fait en France car la végétation est extrêmement dense au Japon. Les forêts de bambou sont un peu plus accessibles mais de toute façon le relief montagneux rend la recherche d'un endroit plat assez compliquée. Pour ces raisons le camping urbain est à privilégier. Les parcs sont ainsi devenus nos terrains favoris. A défaut les cimetières peuvent convenir même si le cadre est un peu plus glauque. Les terrains de sport sont aussi à envisager mais la seule fois où nous y avons dormi, nous avons failli nous faire expulser. Enfin camper dans la cour des temples ne semble pas choquer les japonais et nous avons souvent eu leur accord pour y planter notre tente (voir l'anecdote 3). Ces lieux présentent les avantages suivants: terrain plat, eau courante et toilettes. Bien entendu il est impossible d'être totalement à l'abri des regards dans les lieux publiques mais les japonais sont très discrets et ne jettent dans le pire des cas qu'un coup d'oeil furtif au campement. De plus c'est souvent sur leurs conseils que nous avons dormi dans ces lieux, cela ne semble donc pas leur poser de problème. Et enfin, le Japon est probablement l'un des pays les plus sûrs au monde. Le risque d'agression est donc très minime. Pour conclure, il ne faut pas hésiter à camper en ville et à demander aux habitants le lieu qui leur semble le plus approprié pour planterla tente. Ils seront heureux d'aider et avec un peu de chance apporteront le repas du soir une fois le campement monté.
Hébergement
Il est parfois plus confortable de dormir sous un toit en dur lors de la visite des grandes villes, lorsque la météo est capricieuse ou pour retrouver tout simplement un peu de confort. Pour 2 personnes, la solution la plus économique que nous ayons trouvée est Airbnb. Cela consiste à louer une chambre durant 1 ou plusieurs nuits chez l'habitant. La salle de bain, les toilettes, le salon et la cuisine sont en général partagés avec eux. Cela permet en plus d'observer d'un peu plus près le quotidien des familles japonaises. Unsite Internet regroupe toutes les possibilités d'hébergement. Si on accepte d'être à quelques kilomètres du centre ville, les prix pour les grandes villes comme Tokyo se situent autour de 30 euros la nuit pour 2. Sinon il y a toujours la possibilité de dormir en dortoir en auberge de jeunesse. Il faut alors compter un peu moins de 20 euros par personne et par nuit.
Se déplacer à vélo
Le Japon est recouvert sur 70% de son territoire de pentes supérieures à 15%. De plus ce pays est 2 fois plus peuplé que la France pour une superficie 1,5 fois plus petite. La majeure partie de la population se concentre donc dans les plaines ou sur le bord de mer. Lorsqu'on décide de faire du vélo au Japon, il faut par conséquent choisir entre un itinéraire plutôt plat en zone urbaine ou au contraire au calme mais aussi plus montagneux. Le Japon étant le premier pays de notre voyage et n'ayant pas beaucoup d'entrainement à vélo, nous avons opté pour la première solution. Nous avons ainsi roule durant 1800kms sur des routes plutot plates avec un seul col digne de ce nom a grimper. Mais rouler en ville au Japon est relativement facile. En effet, comme dans tous les pays asiatiques, le nombre de 2 roues est assez important et les automobilistes sont habitues a rouler a leur cote. De plus, dans toutes les agglomerations, les trottoirs sont tres larges et tous les cyclistes les utilisent comme piste cyclable. La seule difficulte est la ou on ne l'attend pas: le parking des velos. Il y a en effet tellement de velos au Japon que des parkings entiers leur sont reserves. Il est conseille de garer son velo sur ces parkings sous peine de les voir embarques a la fourriere. Toutefois beaucoup d'entre eux sont payants. Dans ces cas la, nous laissions nos velos avec ceux gares a cote des parkings. A part un avertissement colle une fois sur le guidon de nos velos, nous n'avons eu aucun souci. Sinon le Japon est un pays tellement sur qu'il n'y a aucun risque a laisser le velo avec toutes ses sacoches durant plusieurs heures dans la rue.
Meteo
Les mois d'avril et mai constituent la meilleure periode pour visiter le Japon. Les japonais nous l'ont d'ailleurs confirme a maintes reprises. En effet les temperatures sont froides avant avril et la saison des pluies arrive en juin et dure environ jusqu'a fin septembre. De ce fait nous avons eu un temps majoritairement ensoleille avec 1 a 2 jours de pluie tous les 10 jours. Par contre, quand il pleut ca mouille vraiment. Nous avons parfois eu 2 jours de pluie consecutifs avec une pluie forte et incessante. Cote temperature, il faisait entre 20 et 25 degres la journee et 10 a 20 degres la nuit, les nuits d'avril etant encore un peu fraiches.
Communication
Peu de japonais parlent anglais, meme dans les grandes villes. Il est donc difficile de se faire comprendre. Par contre ils sont toujours volotaires pour aider et feront tout ce qui est en leur pouvoir pour solutionner votre probleme, meme si cela doit leur prendre 1h ou plus. Quand un japonais dit "non", cela veut vraiment dire qu'il a tout essaye.
