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le monde à l'envers

Anecdote 1

Le 3 Avril - Station de métro Kasai à Tokyo  --> Galère

Et oui, comme nous l'avons dit précédemment, la première galère est apparue beaucoup plus vite que nous pouvions l'imaginer. En sortant à la station de métro Kasai, nous arrivons devant une grande voie de circulation. Il y a une place de chaque côté des voies, à gauche , c'est pour les bus et à droite, pour les taxis. Bien évidemment, nous sommes du côté gauche.

 

https://static.blog4ever.com/2014/02/764671/7524-1.jpgVue de la place sous la pluie japonaise

 

Pierre-Jean, très enthousiaste, décide de traverser les voies afin de demander à un taxi de venir nous chercher de l'autre . Cela nous éviterait de devoir transporter tout notre chargement. En effet, il n'y a plus de petit chariot pour déplacer ce barda. De plus, le temps ne s'est pas amélioré depuis notre atterrissage, il pleut toujours autant. Pour traverser les voies, Pierre-Jean emprunte une passerelle. Au Japon, les grandes voies ne sont que très rarement traversées par les piétions. De nombreuses passerelles ont été construites pour eux. Une fois arrivé de l'autre côté, Pierre-Jean se rend compte que les taxistes possèdent tous le même type de voiture, un modèle de petite taille, genre R9. Aucune chance que nos 2 vélos et nos sacoches rentrent dans le taxi, même en prenant chacun le sien. Heureusement, il y a un "Koban" (poste de police de proximité) juste en face la petite place. Pierre-Jean explique comme il peut, c'est à dire avec des mimes, au policier notre situation. La femme, qui ne parle pas  du tout anglais, lui propose d'appeler des centrales de Taxi ayant des capacités plus grandes. En attendant la réponse de ces taxis, nous décidons de rapatrier toutes nos affaires du bon côté de la voie. La passerelle n'était pas si longue à traverser mais transporter des bagages de 20kg sous une pluie battante après 44h de voyage demande plus d'efforts que ce qui est normalement requis.

 

https://static.blog4ever.com/2014/02/764671/7525-1.jpgTout notre barda

 

Nous voilà de l'autre côté, face aux policiers. En effet, dans l'entrefait, un second policier était arrivé en voiture avec son gyrophare allumé. Les policiers ont l'air bien embêté pour nous. Ils parlent en japonais et nous comprenons bien évidemment rien. Une dizaine de coup de fils avaient été passés et aucun taxiste ne voulait nous emmener à bon port. Cela faisait maintenant plus d'une heure que nous étions descendu du métro.Lorsque on voulait demander de l'aide à des personnes possédant de plus grandes voitures et stationnant sur le côté, la policière nous disait "ah non, non, non", comme si c'était inconcevable d'oser demander de l'aide. Sabrina décida de s'orienter vers une rue perpendiculaire à la place, cela lui permettait d'être un peu plus loin du centre de police. Là, un van allumé avec 2 gars à l'intérieur, ils semblaient discuter. Sabrina frappa aux carreaux. Le passager ouvrit sa fenêtre. Ils ne parlaient pas anglais mais après quelques minutes de mimes, ils ont compris que nous avions des vélos et que nous voulions les transporter jusqu'à notre hôtel. Ils ont gentiment refuser. Il est vrai qu'ils ont une façon assez différente de la notre pour répondre de manière négative. Ce n'est jamais très explicite. Mais bon, ils referment la fenêtre et Sabrina repart bredouille sous la pluie. Après quelques minutes de réflexion et un second refus, Sabrina retourne vers ce van qui semble être la solution idéale. Elle frappe à nouveau à la fenêtre et remarque que sa seconde visite ne semble pas du tout les réjouir. Par politesse, le passager ouvre sa fenêtre. Sabrina tente le tout pour le tout, il ne faut pas les lâcher, après plusieurs mimes que ne voulaient pas dire grand chose, elle attrape le passager par le bras et le supplie de la suivre jusqu'aux cartons afin qu'ils se rendent vraiment compte de la situation. En effet, il est difficile de mimer des vélos dans des cartons. Pas très content, l'homme descend du van et la suit. En arrivant devant le centre de police, il comprend mieux la situation, il échange quelques mots avec les policiers et nous regardent avec un grand sourire. Ça y est. Nous étions sauvés!!!Après quelques acrobaties, les cartons et les sacoches sont rangés dans le van. Mais il ne reste qu'une seule place à l'arrière. Nous proposons de nous serrer un peu et le conducteur ne semble pas contre. Même les policiers qui étaient juste à côté ne disent rien. Ils devaient être contents de se débarrasser de nous. Après 10-15 minutes de voiture, on était devant notre immeuble. D'ailleurs, la numération est vraiment quelque chose de très particulier au Japon. Chaque adresse comporte 3 chiffres, un pour le secteur, l'autre pour le pâté de maison et le dernier pour le numéro de l'immeuble. Cependant les numéros ne se suivent pas, ils sont attribués en fonction de la date de construction. Quoi qu'il en soit, ils réussissent par chance ou non à nous déposer juste devant notre résidence. Nous déchargeons les vélos et voulons les remercier en leur laissant un peu d'argent. C'est peut être une seconde chose inconcevable pour les japonais car même en insistant, ils n'ont jamais accepté nos billets mais nous ont volontiers souris pour la photo.

 

https://static.blog4ever.com/2014/02/764671/7526-1.jpg

Nos taxi drivers

 

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06/04/2014
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